Compteurs Linky

 

L’ordre du jour du Conseil Municipal du 13 janvier 2017  commençait par un point d’information sur le déploiement du compteur Linky à Bourron-Marlotte, avec la participation de Monsieur Thierry BARA, Directeur Territorial pour la Seine et Marne de la société ENEDIS.

Cette information avait  pour objectif de présenter la société ENEDIS, les caractéristiques du compteur Linky et surtout de répondre aux inquiétudes de plusieurs administrés au sujet du nouveau compteur.

Vous trouverez dans l’extrait du  compte rendu du Conseil Municipal les réponses apportées par Monsieur BARA aux différentes questions les plus fréquentes, relayées par les élus. A noter que l’assistance a eu la possibilité de poser des questions complémentaires lors d’une suspension de séance prévue à cet effet.

Lire : Information Linky extrait du CM_10.01.2017

Réunion Publique d’information

Le Pays de Fontainebleau au 1 janvier 2017

Le 6 janvier 2017, une réunion publique d’information sur notre nouvelle Communauté d’Agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) a réuni une quarantaine de Bourronnais-Marlottins, en présence du Conseil Municipal et de Madame Catherine Triolet, Maire de Recloses.
Vous trouverez ci-dessous la présentation commentée par Jean-Pierre Joubert et poursuivie d’une session de questions-réponses.
A cette occasion, les participants à cette réunion ont pris conscience de la complexité du processus de fusion-extension pour la création d’un territoire passant de 5 à 26 communes et des sujets prioritaires à traiter par le nouveau Conseil Intercommunautaire : élaboration du projet de territoire, finances, harmonisation des compétences et de la fiscalité, choix des projets d’intérêt communautaire,… »

Reunion publique CA

Réhabilitation d’une propriété en friche

Une bonne nouvelle pour notre village
Le projet immobilier de la Société d’Economie Mixte (SEM) du Pays de Fontainebleau a été présenté aux riverains vendredi 25 novembre dernier. Il comprend 15 logements dont 7 maisons individuelles de 94 à 103m² à vendre et 8 appartements locatifs de 45 à 64m².
L’ensemble bâti du 17e siècle a été longtemps en vente sans trouver d’acquéreur, le site étant à l’abandon et la parcelle de 3560 m2 en état de friche. En conséquence, la municipalité a été favorable à son acquisition par la SEM car le projet immobilier était cohérent avec la volonté de réaliser dans notre village des logements pour les jeunes familles primo-accédantes et aussi pour les séniors qui ne pourraient plus entretenir leurs maisons tout en souhaitant demeurer à Bourron-Marlotte.

Evolution de la population
Autre priorité de la municipalité : suivre avec  la plus grande attention l’évolution de la population de notre village.
Nous étions 2 737 habitants en 1999 et c’est toujours notre niveau actuel 17 ans plus tard, malgré la croissance démographique constatée en Seine-et-Marne. Or, la vision de la municipalité pour son projet de territoire à 10 ans est de tendre vers un maximum de 3 000 habitants afin d’assurer le maintien de notre bien-vivre à Bourron-Marlotte.
En effet, une baisse de population mettrait en danger nos commerces de proximité dans nos deux bourgs alors qu’ils évoluent déjà dans un contexte économique difficile et que beaucoup de villages n’en ont plus.
De même pour nos écoles, en étant à la frange des seuils de création de classes, nous sommes confrontés chaque année à des risques de fermeture à la maternelle et à l’élémentaire.
Toutefois, l’objectif de maintien et de croissance mesurée de la population ne doit pas se faire au détriment de la qualité architecturale de notre « Village de Caractère ».

Travail collaboratif pour définir le cahier des charges du projet immobilier
C’est pourquoi la municipalité a travaillé en étroite collaboration avec la SEM pour définir le cahier des charges du projet immobilier et choisir l’architecte maitre d’oeuvre répondant le mieux à notre attente, dans le respect de notre Plan Local d’Urbanisme (PLU) mais aussi de l’AVAP, une servitude d’urbanisme voulue
pour préserver notre architecture et notre patrimoine. L’objectif de la municipalité pour ce projet est aussi de pouvoir créer dans le futur un accès à l’arrière de l’ensemble immobilier pour sortir par le chemin du Quinconce.
Cette option, conditionnée à l’achat de deux parcelles privées, permettrait d’avoir un sens unique de circulation au sein de la résidence et une seule entrée rue de Gaulle, un avantage important pour la sécurité des résidents et pour la circulation sur notre rue principale. Pour votre parfaite information, le chantier va
commencer par la démolition du bâti existant et des murs d’enceinte avant leur reconstruction. La SEM procèdera à la récupération des matériaux (pierres de clôture, tuiles, bois de charpente, éléments remarquables) pour les réutiliser dans la future construction. Ces travaux vont forcément générer des gênes
à la circulation et au stationnement, aussi la municipalité compte sur la compréhension et la bonne humeur de chacun pendant les 18 mois que prendra le chantier.

A noter que la commercialisation a déjà commencé :
pour tous renseignements, contacter l’agence
« Côté Maisons » pour les maisons
individuelles proposées à la vente
• Tél : 01 60 55 53 10 / www.cote-maisons.fr
ou la SEM pour les appartements locatifs
• tél : 01 84 33 03 03 / www.sem77.fr

Inauguration de la plaque des Maires

Inauguration de la plaque des « Maires de Bourron-Marlotte de 1790 à nos jours » en présence de Jacques Margerie, Jean-Louis Dupays, Colette Parant et Julette Vilgrain, anciens maires, et Frédéric Valletoux, Conseiller Régional et Président de la Communauté de Communes du Pays de Fontainebleau.

Bourron-Marlotte – Samedi 17 septembre 2016

 

Discours de Jean-Pierre Joubert, Maire de Bourron-Marlotte

 » Mesdames et Messieurs les Maires

Chers collègues et chers amis

Lors de mon investiture le 28 mars 2014, mon prédécesseur Juliette Vilgrain avait donné lecture de l’extrait d’une lettre de Jacques Margerie retranscrite dans le compte rendu du Conseil et que je vous relis aujourd’hui :

« Dans quelques semaines, vous allez nous rejoindre, Jean-Louis Dupays, Colette Parant et moi. Quatre maires « has been » dont je suis de très loin le sénior et vous, si je puis me permettre, heureusement la junior ».

« Depuis André Poirier, les maires, avec le soutien des Amis de Bourron-Marlotte et plus récemment de l’Office de Tourisme, ont privilégié la pose de plaques commémoratives liées à l’exceptionnel passé artistique de Bourron-Marlotte.

Il serait bien que durant la prochaine mandature un tableau soit apposé en mairie pour rappeler aux visiteurs les noms de celles et ceux, qui depuis de nombreuses années, en leur qualité de maire, se sont dévoués pour le bien de Bourron-Marlotte et de ses habitants ».

Juliette, tu terminais cette lecture de la lettre de Jacques en précisant que c’était ta première doléance en tant qu’administrée.

Jean-Louis Dupays m’indiquait avoir eu la même intention et, comme chacun d’entre vous, j’ai hésité car c’est délicat pour un maire en exercice de réaliser une plaque sur laquelle son propre nom est inscrit.

L’insistance de mon épouse Tina a été trop forte pour ne pas donner suite à cette demande.

Le mandat de maire est un des plus anciens même si il n’a pas toujours été acquis par le suffrage universel : avant la révolution, la fonction était assurée par des « syndics ».

Nous avons retenu comme point de départ pour notre plaque les Etats généraux de 1789 qui créent 44000 communes – en une fois – et c’est Etienne Poinsard qui devient en 1790 le premier maire de Bourron-Marlotte.

La famille Poinsard demeure bien connue à Bourron-Marlotte

Le Consulat a ramené le nombre de communes à 38000 et, deux siècles plus tard, il y a encore aujourd’hui un peu moins de 36000, en baisse de seulement 2% en 2015 malgré les incitations à la fusion de communes avec la carotte de ne pas baisser les dotations de l’Etat.

C’est dire combien les Français restent encore très attachés à leur commune

A titre d’exemple, un mariage avec Montigny-sur-Loing pourrait paraitre naturel de par notre continuité urbaine. Notons déjà que nous ne sommes pas dans le même Canton ni dans la même Intercommunalité, mais ces changements restent possibles. Par contre, quel nom retenir pour la commune nouvelle, chaque village souhaitant préserver le sien, sans parler du choix du futur maire.

Comme il est quasiment impossible de fusionner spontanément, la seule alternative douce trouvée par l’Etat se fait par la montée en puissance des Intercommunalités au sein desquelles il nous faut coopérer et travailler ensemble.

Cette nouvelle organisation territoriale, nécessaire économiquement pour rationaliser nos investissements dans des équipements communs, nous éloigne de notre mission d’élu de proximité puisque beaucoup de compétences sont transférées au fil des années : pour ce qui nous concerne à ce jour, le développement économique, l’aménagement à travers le Plans Local d’Urbanisme qui a remplacé celui de l’occupation des sols, le Plan Local de l’Habitat, l’eau et l’assainissement, les déchets, les transports, certains équipements sportifs et dernièrement l’accueil des gens du voyages.

Après avoir rejoint le Pays de Fontainebleau il y a seulement 4 ans, la Loi Notre fait passer notre intercommunalité de 5 à 26 communes au 1er janvier 2017 et il faudra sans doute plus que la deuxième partie de notre mandature pour stabiliser le nouvel ensemble.

La montée en puissance des intercommunalités va se poursuivre et la mairie ne sera plus qu’un guichet de l’intercommunalité quand elle ne sera pas fermée.

Revenons sur le mandat de maire que l’on retrouve dans tous les pays du monde.

En France, Il représente l’Etat dans sa commune sous les ordres du Préfet et occupe le bâtiment de la République où flotte le drapeau et est inscrite la devise « Liberté – Egalité – Fraternité ».

Et là encore, d’autres changements sont intervenus dans les relations entre le maire et ses concitoyens.

Même s’il reste l’élu préféré des Français et conserve un capital de confiance – loin devant celui des ministres ou des parlementaires – il peut vivre des moments d’irrespect et d’impolitesse encore inconnus il y a peu de temps

Le regard sur les politiques est devenu plus sceptique (un euphémisme en référence à l’affaire Cahusac) et cette défiance croissante envers les élus en général fait que la démocratie représentative est remise en cause au profit de la démocratie participative qui trouve rapidement ses limites car elle est accaparée par des groupes sociaux qui peuvent être instrumentalisés par la politique.

Six ans passent vite et les projets d’une commune se moquent du calendrier électoral car ils prennent beaucoup de temps. Dernier exemple : 10 ans pour réaliser le restaurant scolaire.

Tant qu’il s’agit d’aménager des circuits pédestres ou cyclistes, l’adhésion de la population n’est pas difficile à obtenir. Par contre, l’individualisme a beaucoup gagné, et pas seulement pour résister à la construction de logements sociaux.

Les maires sont sollicités par tous et sur tout. Il faut affronter la grogne des administrés quand les impôts locaux ou l’eau augmentent- on peut les comprendre – mais le maire est aussi le bouc émissaire de tout ce qui va mal.

Tout fait problème ou presque : un nid de poule dans une rue, les crottes de chiens sur le trottoir, le stationnement et la vitesse des véhicules, la vidéo protection, les antennes radio pour les mobiles, un permis de construire ou des travaux autorisés, les nuisances sonores du voisin qui tond son gazon le dimanche ou qui brule ses déchets verts.

Par ailleurs, les règles territoriales évoluent sans cesse et le moindre marché passé ou l’obtention de subventions est un parcours du combattant

Pour un retraité, le métier de maire est un job à temps plein – 24h/24 et 7 jours/7 – et après 2 ans ½ de mandat, je réalise que cette fonction honorifique est beaucoup plus un sacerdoce et qu’une sinécure. Il faut un brin d’inconscience pour s’y lancer, comme vous l’avez fait vous-mêmes.

Fort heureusement la balance penche du bon côté grâce au plaisir et à la fierté de réaliser de beaux projets pour que nos concitoyens vivent encore mieux à Bourron-Marlotte, projets que le maire ne peut accomplir seul sans avoir à ses côtés une équipe compétente, dynamique, motivée, appréciée et que je ne remercierai jamais assez.

Les rapports humains sont aussi une grande source de satisfaction de la fonction à travers les contacts avec des personnes que l’on n’aurait pas rencontrées en dehors de la mairie.

Avant nous, Louis Arcambal et André Poirier ont accompli respectivement 4 et 3 mandats de 6 ans et nous leur avons rendu hommage récemment en donnant leur nom à une place et à notre gymnase.

Avec l’évolution de notre organisation territoriale, il semble difficile d’accomplir les missions élargies du maire, toujours plus chronophages et complexes, pendant une période aussi longue mais la Loi ne l’interdit pas, du moins pas encore..

Quelle que soit l’époque – passée ou future – le mandat issu des urnes impose – et exigera toujours – au maire élu un fort engagement personnel au service de notre commune de Bourron-Marlotte et de ses habitants.

C’est pourquoi il y a une légitimité à ce qu’ils soient honorés en inscrivant leurs 36 noms sur cette plaque des « Maires de 1790 à nos jours ».  »